Je me suis retourné et j’ai vu trois types qui s’écartaient l’un de l’autre en m’observant. Le premier, celui sur ma gauche, avait un rasoir à la main. Le second un câble d’acier de soixante centimètres et le troisième un maousse couteau de chasse. Devant le Candombe, garé juste devant la baie vitrée, il y avait une grosse indu et à la place du mort un type portant une minerve sous une tronche gonflée comme un choux. Je l’ai tout de suite reconnu : nous nous étions croisé ici même dans les chiottes.
J’ai attrapé le bras de Merkel qui a eu un vif mouvement de recul.
- Passe derrière le bar. Ca va saigner.
Elle a regardé vers les hommes et a sorti de son pantalon un tazer de poche.
- Fais pas le con Merkel. Passe derrière le bar.
- Non.
Je n’ai pas insisté et j’ai passé mes poings américains sur mes phalanges. Je ne savais pas comment j’allais me sortir de cette embrouille mais je savais avec certitude qu’au moins un des ces trois gus allait déguster sévère.
Le premier a alors fait une grosse bêtise. Il a parlé.
- Tu vas nous suivre gentiment dehors le gros. Ou alors nous nous en prendrons aussi à ta pouffe et à ton pote.
« When you have to shoot, don’t talk. Shoot »
J’ai toujours adoré cette réplique d’Eli Wallach. Parce qu’elle est drôle. Parce qu’elle est vraie.
Pendant que le trou du cul causait, je me suis rapidement agenouillé, puis j’ai bondi vers lui les deux poings en avant. Il n’a même pas eu le temps de lever le bras qu’il prenait, de bas vers le haut, mes cent dix kilos dans la tronche. Et 110 kilos gantés d’acier aiguisé ça fait un monstre de ravage. Son blair, ses lèvres, ses gencives et ses dents ont volées en éclats dans un geyser de sang. Il est parti vers l’arrière et a défoncé la vitrine. Au moment où je me retournais, j’ai entendu le sifflement zingué du câble électrique de l’autre fumier, avant de sentir mon épaule éclater sous l’impact. Ma veste, mon baudrier et ma chemise ont été coupées nettes comme sous l’effet d’un coup de ciseau. J’ai entendu craquer ma clavicule et j’ai senti le goût du sang. Je me suis jeté sur lui. Il m’a balancé une chaise dans les jambes et a eu le temps de lever son câble une nouvelle fois. S’il me touchait à nouveau, s’en était fini de moi. Je suis passé sous une table et je me suis relevé en l’utilisant comme un bouclier. Le câble à frappé la table, la coupant sur plusieurs dizaines de centimètres. J’ai avancé. Le mec était cuit et il s’en est rendu compte. Il a tenté de décarrer mais je l’ai choppé par le col et lui ai mordu la joue de toutes mes forces. Avec mon épaule droite engourdie, je ne pouvais pas faire autre chose. Je le tenais ferme contre moi avec mon bras gauche, et des dents je lui arrachais la gueule. Il hurlait et se débattait. Mais il pouvait couiner et gesticuler autant qu’il le voulait, je n’avais pas dix ans de cage derrière moi pour rien. Il était à moi et rien qu’à moi. Sortir de mes bras était bien au dessus de toutes ses possibilités. J’avais la peau de sa joue sous ma mâchoire, et je lui mastiquais la gueule. Son sang gisclait dans ma bouche et des bouts de bidoche volaient dans les airs. Il hurlait, me ramponnait les tibias de coups de pompes. Mais bouges ma caille ! T’as aucune chance. Je retrouvais mes sensations d’avant, de celles qui m’avaient valu une visite au psy de l’OSPD. Le vent dans le cerveau, le rouge dans les yeux et le plaisir, la joie fauve, le délire ardent du massacre. J’allais le crever ce porc, le saigner avec méchanceté. Il n’aurait pas trop de temps de toute l’éternité pour hurler sa douleur. Pourri, salope ! Je révais d’avoir mon autre bras de libre pour lui écraser la gueule à coup de poing. Pour lui détruire le corps et le visage. Mon cerveau brillait de haine et de joie. J’ai quand même entendu le cri de Merkel et la décharge de son tazer qui partait. J’ai relâché ma proie et lui ai foutu un coup de pompe entre les jambes avant de me retourner. Tchombé matraquait le troisième gus qui tremblait sur le sol. Séché par le tazer. Merkel se tenait le bras gauche dont la chemise déchirée se couvrait de sang. J’ai eu une seconde d’hésitation, puis je me suis dit que j’avais tout mon temps pour retrouver le guignol dans son indu et je me suis précipité vers elle. Elle avait le bras ouvert sur cinq ou six centimètres. Elle avait le visage blanc comme un linge et les narines grandes ouvertes comme les naseaux d’un cheval énervé.
J’ai attrapé le bras de Merkel qui a eu un vif mouvement de recul.
- Passe derrière le bar. Ca va saigner.
Elle a regardé vers les hommes et a sorti de son pantalon un tazer de poche.
- Fais pas le con Merkel. Passe derrière le bar.
- Non.
Je n’ai pas insisté et j’ai passé mes poings américains sur mes phalanges. Je ne savais pas comment j’allais me sortir de cette embrouille mais je savais avec certitude qu’au moins un des ces trois gus allait déguster sévère.
Le premier a alors fait une grosse bêtise. Il a parlé.
- Tu vas nous suivre gentiment dehors le gros. Ou alors nous nous en prendrons aussi à ta pouffe et à ton pote.
« When you have to shoot, don’t talk. Shoot »
J’ai toujours adoré cette réplique d’Eli Wallach. Parce qu’elle est drôle. Parce qu’elle est vraie.
Pendant que le trou du cul causait, je me suis rapidement agenouillé, puis j’ai bondi vers lui les deux poings en avant. Il n’a même pas eu le temps de lever le bras qu’il prenait, de bas vers le haut, mes cent dix kilos dans la tronche. Et 110 kilos gantés d’acier aiguisé ça fait un monstre de ravage. Son blair, ses lèvres, ses gencives et ses dents ont volées en éclats dans un geyser de sang. Il est parti vers l’arrière et a défoncé la vitrine. Au moment où je me retournais, j’ai entendu le sifflement zingué du câble électrique de l’autre fumier, avant de sentir mon épaule éclater sous l’impact. Ma veste, mon baudrier et ma chemise ont été coupées nettes comme sous l’effet d’un coup de ciseau. J’ai entendu craquer ma clavicule et j’ai senti le goût du sang. Je me suis jeté sur lui. Il m’a balancé une chaise dans les jambes et a eu le temps de lever son câble une nouvelle fois. S’il me touchait à nouveau, s’en était fini de moi. Je suis passé sous une table et je me suis relevé en l’utilisant comme un bouclier. Le câble à frappé la table, la coupant sur plusieurs dizaines de centimètres. J’ai avancé. Le mec était cuit et il s’en est rendu compte. Il a tenté de décarrer mais je l’ai choppé par le col et lui ai mordu la joue de toutes mes forces. Avec mon épaule droite engourdie, je ne pouvais pas faire autre chose. Je le tenais ferme contre moi avec mon bras gauche, et des dents je lui arrachais la gueule. Il hurlait et se débattait. Mais il pouvait couiner et gesticuler autant qu’il le voulait, je n’avais pas dix ans de cage derrière moi pour rien. Il était à moi et rien qu’à moi. Sortir de mes bras était bien au dessus de toutes ses possibilités. J’avais la peau de sa joue sous ma mâchoire, et je lui mastiquais la gueule. Son sang gisclait dans ma bouche et des bouts de bidoche volaient dans les airs. Il hurlait, me ramponnait les tibias de coups de pompes. Mais bouges ma caille ! T’as aucune chance. Je retrouvais mes sensations d’avant, de celles qui m’avaient valu une visite au psy de l’OSPD. Le vent dans le cerveau, le rouge dans les yeux et le plaisir, la joie fauve, le délire ardent du massacre. J’allais le crever ce porc, le saigner avec méchanceté. Il n’aurait pas trop de temps de toute l’éternité pour hurler sa douleur. Pourri, salope ! Je révais d’avoir mon autre bras de libre pour lui écraser la gueule à coup de poing. Pour lui détruire le corps et le visage. Mon cerveau brillait de haine et de joie. J’ai quand même entendu le cri de Merkel et la décharge de son tazer qui partait. J’ai relâché ma proie et lui ai foutu un coup de pompe entre les jambes avant de me retourner. Tchombé matraquait le troisième gus qui tremblait sur le sol. Séché par le tazer. Merkel se tenait le bras gauche dont la chemise déchirée se couvrait de sang. J’ai eu une seconde d’hésitation, puis je me suis dit que j’avais tout mon temps pour retrouver le guignol dans son indu et je me suis précipité vers elle. Elle avait le bras ouvert sur cinq ou six centimètres. Elle avait le visage blanc comme un linge et les narines grandes ouvertes comme les naseaux d’un cheval énervé.
merci pour toute ces aperçues je vais m empresser ce soir d'ouvrir ce livre et y passer au moin une grande partie de la nuit .
RépondreSupprimerun film pourrais bien en decouler ,Non ?