CHAPITRE 20

      Je me suis arrêté et j’ai regardé la silhouette fine et longue de Merkel se rapprocher de la petite grosse. Et j’ai repéré les deux hommes qui avançaient eux aussi vers la fille. Au moment où j’allais crier à Merkel de faire attention, le premier des deux s’est élancé. Il a bousculé la boulotte qui a hurlé mais n’est pas tombée. Il a essayé de lui arracher sa sacoche, mais cette conne s’est défendue et a braillé comme un goret qu’on égorge. Le gars la secouait et lui mettait des pains dans la gueule mais elle résistait la gamine. Elle y tenait à son ordinateur. Les gens s’écartaient en regardant mais pas un ne faisait mine de lui venir en aide. Merkel a sorti son arme. Mes deux gros poulets ont enfin réagit. Ils venaient à peine de se mettre en marche, que le second malfrat est entré dans la danse. Il a couru vers son complice avec un flingue à la main. J’ai gueulé de toutes mes forces et me suis précipité… je ne savais pas s’il je devais aider la gamine ou protéger Merkel. J’avais mon Taurus Raging Bull en pogne, quand le second est arrivé à hauteur de son pote et de la fille. Il a collé le canon du flingue sur le front de la gamine, et j’ai entendu le bruit métallique et profond de la détonation. Elle s’est écroulée comme une vieille robe tombe des épaules d’une pute fatiguée.
Les deux patrouilleurs ont alors sortis leurs flingues, mais ils étaient si patauds mes pachydermes qu’ils se sont fait criblé avant même d’avoir pu comprendre ce qui leur arrivait. Le premier à prit dans le gras du bide. Le second dans le cou.
Les malfrats ont attrapés la sacoche et ont commencé à s’éloigner en courant. J’ai eu le premier dans les reins. Ma balle l’a frappé, il a bondit en avant et a roulé au sol. Le second a répliqué et les balles se sont mises à partir dans tous les sens. Un des patrouilleur au sol tirait sans savoir sur qui ni pourquoi. Les gens hurlaient, couraient de droite et de gauche. Les plus malins se planquaient derrière les industrores. Le jeune serveur regardait avec tristesse le trou rouge qu’il avait au milieu de son tablier immaculé.








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