CHAPITRE 6

      Je suis entré dans les toilettes. Le type se tenait devant le grand miroir à ajuster les revers de sa veste. Il a détourné son regard une seconde dans ma direction puis a continué à se refaire sa beauté.

J’ai fait deux pas en avant et j’ai frappé de toutes mes forces dans ses reins. Juste à l’endroit ou la colonne s’efface devant les fesses en une courbe concave, une dépression du corps faite exprès pour recevoir mes phalanges. Il a poussé un hurlement et s’est tordu vers l’arrière. Je lui ai collé un coup de pompe dans le train pour le basculer dans l’évier. Sa tête à dinguer sur le miroir avant de rebondir sur le robinet chromé. Il y avait de la bave qui coulait sur la glace.
J’ai attrapé sa tête par les cheveux et les oreilles et je l’ai cogné à plusieurs reprises sur l’émail du lavabo. J’entendais ses dents qui se brisaient une à une, et le cartilage de son pif qui se faisait la malle au fin fond de ses sinus. Il hoquetait à chaque secousse, vomissant autant de sang que de glaires.
Je l’ai balancé sur le sol et lui ai bousillé son foie, sa rate et son estomac à coup de pompes. Je voulais qu’il ait plusieurs semaines de douleurs pour se souvenir de son erreur. Quand il me croisera à nouveau dans les rues, il ne me tournera plus le dos… il se contentera de disparaître.
Je me suis accroupi pour lui attraper la tronche par les cheveux :
- Ecoutes moi bien trou du cul. Je suis Wayne Cassidy. Le commissaire Wayne Cassidy. Ici c’est chez moi et personne ne vient chier sur mes tapis. C’est compris ? Tu vas dire à ton connard de patron que pour cette fois je me contente d’un avertissement. S’il arrive un malheur à Tchombé ou à son bar, je vous trouverai et je vous ferai mal. On me donnera une médaille pour ca. N’oublie pas pauvre con, ici la loi c’est moi.
J’ai fouillé sa veste pour récupérer le pognon puis je l’ai traîné jusqu’à la sortie de secours. Je l’ai laissé la gueule dans le caniveau.




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